KAPA REYNOLDS s’engage à développer des produits du quotidien à marque propre aux relations plus vertueuses avec l’environnement. Nos produits ont un effet sur le confort, le bien-être et la santé des consommateurs – et nous cherchons à les proposer dans le respect et la maîtrise de leur impact sur l’environnement.
Pour ce faire, nous menons une démarche d’optimisation et de réduction des éléments d’emballage. Pour le papier, par exemple, nous engageons des efforts de préservations des ressources – avec notamment notre certifications FSC® – mais surtout l’intégration d’une part recyclée dans nos produits.
Concernant le plastique, nous proposons aussi des solutions cosmétiques et d’entretien qui sont diluables. Eliminant quasiment le besoin d’un nouvel emballage pastique en réutilisant une bouteille plastique existante – ou bien encore sous une forme ne nécessitant pas de flaconnage.
Certains visent la suppression, ou du moins la réduction de l’utilisation de cette matière – mais peut-on réellement envisager une vie sans plastique ?
Selon la revue Science Advances, depuis 2015, 8,3 milliards de tonnes de plastique ont été produites et mises sur le marché –6,3 milliards de tonnes ont été jetées dont seulement 9% estimées recyclées. Cela laisse plus de 5,7 milliards de tonnes qui sont actuellement dans notre environnement, interagissant avec d’autres éléments. Dès 2020, une étude de biologie marine a détecté dans les glaces de l’antarctique des traces de microplastiques dans les intestins d’animaux marins ainsi que dans certaines eaux potables.
Il est évident qu’un tel constat nous exhorte à réduire l’utilisation de cette ressource aux conséquences dévastatrices pour notre planète.
Les humains utilisent le plastique depuis la nuit des temps. Une des formes les plus anciennes connue à ce jour s’appelle le Shellac – la résultante d’une sorte de résine secrété par les cochenilles. Depuis 1907, et la création de Bakélite, le plastique à base de ressources fossiles s’est développé avec une large accélération dans la vie quotidienne après la seconde guerre mondiale. En 1950, 2 millions de tonnes de plastiques étaient produits, alors qu’en 2015 c’est 380 millions de tonnes qui sont mis sur le marché. 38% de cette production est utilisée pour l’emballage – qui est la voie de consommation la plus importante pour cette matière – mais le plastique est également utilisé dans de multiples applications autres du quotidien.
Se projeter dans un monde sans plastique implique donc de reconstruire notre relation avec cette matière.
Dans le monde médical par exemple, il est omniprésent. Gants, seringues, tubes, cathéter, tube à essai – tous ces produits nécessitent une stérilité parfaite. Face à des virus qui gagnent en résistance aux désinfections, le plastique reste une matière peu chère et utile. Une étude en Angleterre a estimé qu’une simple ablation des amygdales nécessitait jusqu’à 100 pièces de plastique stériles distinctes.
Dans l’agroalimentaire, le plastique permet de stocker, manipuler et transporter des denrées alimentaires rapidement et sans les endommager. Dans certains cas, l’utilisation de packaging plastique peut même prolonger la fraîcheur de certaines denrées – le brocoli et les bananes par exemple.
Dans notre vie quotidienne, le plastique reste une matière utile et nécessaire. Préservatifs, stérilets, masques, composés entièrement ou majoritairement en plastique, sont considérés comme essentiel selon l’OMS.
La suppression pure et simple du plastique dans nos sociétés actuelles est aujourd’hui difficilement envisageable. Ainsi, comme le préconise Anzpac, nous prônons plutôt une utilisation raisonnée des plastiques, une augmentation de leur durée de vie et de leur recyclage.
Lorsque le plastique est une des meilleures options en termes de conservation, de sécurité et de protection du produit, nous tachons de le rendre le plus « traitable » possible. Depuis 3 ans maintenant, nous améliorons notre utilisation de cette matière. Nous éliminons les polluants lourds de la production de plastique et réduisant l’utilisation des huiles minérales pour l’interdire définitivement. Ensuite, nous nous efforçons à proposer des packagings allégés et compatibles avec les filières de recyclage. Enfin, nous prônons l’utilisation , du moins en partie de plastique recyclé, que nous intégrons dans nos packaging. Nous devons utiliser le plastique comme une matière rare pour n’utiliser que la quantité nécessaire à obtenir ses qualités les plus applicables aux produits.
Notre engagement reste la qualité, la sécurité et la performance de nos produits – grâce à notre travail de fond nous arrivons à concilier cet engagement avec la détermination à concevoir des produits plus respectueux de l’environnement grâce à une analyse complète de leur cycle de vie.
